Compagnie du Parquet Nomade | Memorandum
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Memorandum

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Performance
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Musique et Danse
À propos de ce projet

Mémorandum est une performance danse théâtre  in situ composée sur commande et avec la participation musicale de Michel Risse, musicien compositeur.

À la demande de l’artiste et amie Brunhilde Groulx, dans le cadre d’un festival hommage rendu à son grand-père collectionneur d’art ,  l’hotel particulier familial de la rue du Bac.

Une Performance itinérante en 6 temps & mouvements (1h30) + un Garden Bal Jam

Avec  Michel Risse, nous avons exploré les lieux afin d’en éprouver la résonance et les options sonores possibles. Nous avons ainsi étudié la construction d’une partition spatio-temporelle, musicale et corporelle pour une performance unique dans cette demeure unique.

Il s’agissait de faire voyager le spectateur dans les différentes pièces de l’hôtel lui permettant non seulement de rencontrer des œuvres (tableaux, sculptures, tapisseries, meubles…) mais aussi les œuvres des artistes contemporains exposants.

Le public était tour à tour invité à lever les yeux (et les oreilles) vers des balcons dont les rambardes métalliques avaient été sonorisé pour l’occasion, à se grouper autour d’un petit piano médieval que Michel avait arrangé, à descendre des escaliers en passant par dessus les « corps marches » aux sons des « symbales gigognes » à s’assoir dans un grand salon pour assister à un duo sauvage de batterie et danse se terminant par l’exploration sonore d’un lustre en cristal , ou à fermer les yeux, pour se déplacer dans un étroit salon haut de plafond dont les murs étaient ornés de tapisseries médiévales immenses et où trônait au centre une œuvre tout aussi immense de la plasticienne Brunhilde Groulx.
Dans cette dernière partie l’audience  était alors invitée à s’étendre sur des moquettes moelleuses et y suivre un voyage sonore les yeux fermés. Des danseurs complices ont commencé à danser dans l’espace créant une sorte de bal jam, le public étant ainsi invité à suivre les indications scandée comme un poème slam, à accomplir toutes sortes d’actions traditionnellement impossible dans un lieu comme celui-ci, toucher les œuvres d’arts exposées, sortir par la fenètre pour aller danser dans le jardin, enlever ses chaussures et sauter dans les flaques d’eau de la terrasse, se rouler par terre et toucher son voisin, ect.

Ce qui m’a le plus surpris au final de cette performance unique, c’est d’entendre les témoignage de la famille : visiblement la performance avait opérée comme une sorte de rituel chamanique. Nous avions revisité sans le savoir, par la mise en scène élaborée avec Michel, certains souvenirs familiaux. L’effet était proche de celui d’une constellation familiale et les membres commanditaires ainsi que le public en étaient tous ravis. J’étais pour ma part surprise de voir que tout cela s’était produit sans anticipation, par le simple fait d’une écoute des lieux et d’une perméabilité à la résonance de l’espace et ses particularités.
Ce fut là la découverte d’un aspect que je ne soupçonnais pas résultant de mes performances in situ dans la ville ; cette dimension « chamanique » présente notamment lors d’un travail alliant la musique et le corps dansant.